Organisé pour la première fois le 31 décembre 1939 à la salle de la Musikverein de la Philharmonie de Vienne pour fêter la nouvelle année 1940, le concert du nouvel an est devenu une véritable institution musicale retransmise aujourd’hui dans plus de 90 pays, rassemblant plus de 50 millions d’auditeurs, ce qui en fait aujourd’hui encore le plus important événement de vulgarisation de la musique symphonique dans le monde.
 
Saviez-vous cependant que, pendant vingt ans, seuls des compositeurs issus de la la famille Strauss étaient joués à cette occasion ? Qu’il faudra attendre 1961 pour qu’un autre autrichien (Joseph Lanner) y soit célébré et 1980, soit quarante ans plus tard, pour qu’un compositeur non autrichien (Jacques Offenbach) entre enfin au programme …
 
Comment alors exporter et respecter cette tradition tout en la colorant de notre identité ?
 
En proposant aux compositeurs français et autrichiens de partager la même scène à l’occasion d’un même événement fédérateur unissant Paris et Vienne.
 
D’un côté, nous aurons donc les autrichiens : Mozart, Schubert, naturellement Joseph Strauss père et fils, … de l’autre, les français Berlioz, Bizet, Offenbach, Waldteufel, et même Maurice Ravel.
 
Ils uniront leurs savoir-faire avec un seul mot d’ordre, fêter cette nouvelle année sous le signe de la joie, du beau et du bienveillant en offrant à toutes et à tous un moment privilégié pour (re)découvrir en famille les splendeurs de l’orchestre symphonique en général et de la musique classique en particulier.

Au programme :

• Ouverture des Noces de Figaro - Mozart
• Marche Hongroise - Berlioz
• Valse des patineurs - Waldteufel
• Perpetuum mobile - Strauss
• Ouverture de la Vie parisienne - Offenbach
• Tritsch-Tratsch Polka - Strauss
• Pavane pour une infante défunte - Ravel
• Marche militaire - Schubert
• Carmen Suite N°1 - Bizet
• Le Beau Danube bleu - Strauss
• Marche de Radetsky – Strauss père